Le bureau de l’AHA vous présente ses meilleurs vœux pour 2021 !
C’est un bureau en partie renouvelé qui a été élu lors de notre assemblée générale du 14 novembre dernier :
Guy LAMBERT, président
Catherine BLAIN, vice-présidente
Stéphanie BARIOZ AQUILON, trésorière
Christine BONGART, secrétariat
– Vie de l’association
Loup CALOSCI, relations internes
Audrey JEANROY, relations extérieures
Caroline SOPPELSA, communication numérique
– Secrétariat de la Revue Profils*
Camille BIDAUD
Camille NAPOLITANO (référente section doctorant.e.s & jeunes chercheur.e.s)
*Le Comité éditorial est constitué des membres du Bureau
– Comité des activités*
Sibylle LE VOT
Arnaud SCHOONHEERE
Cléa CALDERONI (référente doctorant.e.s et jeunes chercheur.e.s)
*La coordination générale est assurée par Catherine Blain
Le rituel des vœux de bonne année nous a paru une bonne occasion de vous en dire un peu plus sur chacun des membres de ce bureau.
Stéphanie BARIOZ AQUILON
Historienne de l’art (master Histoire des arts CESR/Université de Tours 2006, master Jardins historiques Patrimoine Paysage ENSP Versailles/Université de Cergy-Pontoise 2021), elle est attachée de conservation du patrimoine, chargée de mission Inventaire Général du Patrimoine culturel pour le PETR Pays vallée du Loir, dans la Sarthe, en convention avec la Région Pays de la Loire. Elle mène à ce titre un inventaire topographique en vallée du Loir depuis 2009. Ses recherches se développent autour de l’habitat dans le monde rural de la fin du XVe siècle à nos jours, des jardins historiques, des questions de patrimonialisation et de patrimoine comme construction sociale.
Camille BIDAUD
Architecte (ENSAPB, 2011), Docteure en architecture (2018), elle est maîtresse de conférence associée en histoire et cultures architecturales à l’ENSA Normandie et membre associée des laboratoires ATE et IPRAUS (UMR 3329 AUSser).
Ayant également enseigné dans les ENSA Paris-Belleville et Paris-Val de Seine et à l’Université Panthéon Sorbonne 1, elle est qualifiée pour les fonctions de maître de conférences (CNECEA 2019) et par le CNU (section 22, 2020).
Ses recherches actuelles portent sur les enjeux de patrimonialisation de la Reconstruction normande ainsi que sur l’enseignement hybride de la réhabilitation bio-géo-sourcée. Sa thèse de doctorat portait sur La doctrine des Monuments historiques en France d’après Paul Léon (1874-1962), autour de ses textes et des pratiques du Service dans l’entre-deux-guerres.
Catherine BLAIN
Architecte (Univ. de Montréal, 1990), Docteur en Aménagement et Urbanisme (2001), elle est enseignante et ingénieure de recherche du Ministère de la culture (depuis 1997 ; à l’Ensa de Versailles puis à l’ENSAP de Lille depuis 2012, laboratoire LACTH).
Élaborés autour de sa thèse sur l’Atelier de Montrouge (2001), atelier d’architecture et d’urbanisme parisien actif durant la période 1950-1980, ses travaux, interventions et publications portent principalement sur l’architecture et de l’urbanisme en France depuis 1945, s’intéressant de plus près aux projets et théories du Mouvement Moderne, à l’histoire des villes nouvelles et aux problématiques de connaissance, sauvegarde et réhabilitation du patrimoine contemporain.
Elle est également membre de Docomomo (France et international), de l’European architectural historian network (EAHN), de la Société française d’histoire urbaine (SFHU) et du Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel (CILAC).
Christine BONGART
Titulaire d’une licence en histoire de l’Art et d’un diplôme de muséologie de l’École du Louvre, s’est spécialisée dans l’histoire des matériaux, avec comme sujets d’étude l’emploi de la pierre par Eugène Viollet-le-Duc au château de Pierrefonds, puis les liens entre béton armé et Art nouveau (Master 1 et 2, École du Louvre).
Elle est actuellement chargée de la protection des monuments historiques à la DRAC Hauts-de-France.
Cléa CALDERONI
Historienne de l’Art (2014), DESS en Architecture Moderne et Patrimoine du XXe (Univ. du Québec à Montréal, 2015) et Master 2 Patrimoine et Musées (Paris 1, 2017), elle est doctorante en histoire de l’art à l’Université de Picardie Jules Verne d’Amiens, sous la direction de Simon Texier (ED 586), et membre du Centre de Recherche en Arts et Esthétique – CRAE – (EA 4291).
Après ses recherches de DESS et Master sur la mise en valeur comme action de conservation de l’architecture du XXe siècle et sur l’évolution de la forme au sein de l’architecture moderne religieuse à Montpellier, sa thèse, intitulée De la mise en valeur à la protection. Politiques de patrimonialisation des édifices cultuels construits au XXe siècle en France, questionne les protections, l’évolution des mesures prises tout au long du siècle ainsi que les lois et démarches actuelles.
Loup CALOSCI
Géographe, urbaniste, architecte, il est doctorant au laboratoire AHTTEP (UMR AUSser), dans l’ED conjointe de l’ENSAPLV et l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, sous la direction de Karen Bowie et Isabelle Gournay.
Depuis 2017, il enseigne à l’ENSAPL, l’histoire de l’architecture et d’encadrement d’un studio sur le périurbain (cycle Master) ainsi qu’à l’ENSA Paris Belleville, dans les DSA Architecture et projet (projet et représentation du territoire urbain) et Architecture et maîtrise d’ouvrage architecturale et urbaine (encadrement de mémoires). Depuis 2019, il est Ingénieur d’étude pour l’ANR ARCHIPAL (Architecture, patrimoine et aluminium).
Ses travaux portent sur la production des villes nouvelles européennes et américaines depuis la seconde moitié du XXe siècle à nos jours au prisme des transferts de modèles, architecturaux et urbains.
Co-fondateur et animateur du réseau des Doctorant.e.s en Architecture sur Facebook (980 membres), et des Journées Parenthèse À travers la thèse. Réseaux sociaux : Loupcalosci.com | Instagram : @picturban | Twitter : @picturban | Facebook : @picturban
Audrey JEANROY
Historienne de l’art, Docteure en histoire de l’architecture contemporaine (2016), elle est maître de conférences à l’université de Tours depuis 2019 et membre du laboratoire InTRu (EA 6301). Elle a précédemment enseigné à l’ENSA de Lyon, à l’université Marc Bloch de Strasbourg et à l’École supérieure des beaux-arts TALM (Le Mans). Sa thèse portait sur la carrière de l’architecte Claude Parent (1923-2016). Dans ce cadre, elle a obtenu en 2011 le prix Françoise Abella de l’Académie des Beaux-arts-Institut de France.
Ses recherches portent sur l’interaction entre les arts au XXe siècle et sur l’architecture et les paysages de l’énergie à la période contemporaine.
Guy LAMBERT
Historien de l’architecture, formé en histoire de l’art (Université de Tours, 1996), familier de l’histoire des techniques, docteur en histoire culturelle (Université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines, 2007), il est actuellement maître de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville depuis 2009, et chercheur à l’IPRAUS, umr AUSser CNRS 3329.
Ses recherches portent sur l’architecture des XIXe et XXe siècles comme production, domaine de savoir, pratiques et relations d’acteurs, en l’envisageant au filtre de l’histoire culturelle et matérielle.
Président de l’AHA depuis 2017, il est également membre titulaire du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS, section « Sciences, histoire des sciences et des techniques et archéologie industrielle ») depuis 2017.
Sibylle LE VOT
Historienne de l’architecture, titulaire d’un DEEA (ENSA Grenoble, 2005) et d’un Master 2 en histoire de l’art (Univ. Paris 1-Panthéon Sorbonne, 2009), elle est actuellement chargée de recherche au Centre d’archives d’architecture du XXe siècle après avoir été ATER en histoire de l’art contemporain à l’université Lumière Lyon 2 et maître de conférences associée en histoire et cultures architecturales à l’ENSA Marseille.
À la suite d’études consacrées à l’œuvre des architectes Richard Meier et Roland Simounet, elle poursuit ses recherches sur l’ensemble architectural, urbain et paysager de la Villeneuve de Grenoble conçu par l’Atelier d’urbanisme et d’architecture (AUA). Dans ce cadre, elle a été conseillère scientifique de l’exposition Une architecture de l’engagement, l’AUA (1960-1985) (CAPA 2015). Depuis 2018, elle travaille également à retracer l’histoire de l’enseignement de l’architecture à Grenoble avec la parution prochaine d’un ouvrage, codirigé avec Stéphanie Dadour.
Camille NAPOLITANO
Diplômée en Muséologie (École du Louvre, 2017) et en Histoire de l’art, spécialité Histoire de l’architecture contemporaine (EPHE, 2018), elle est doctorante à l’École pratique des hautes études (ED 472) et membre de l’équipe d’accueil Histara (EA 7347) où elle travaille sous la direction du professeur Jean-Michel Leniaud.
Ses recherches portent sur les évolutions de l’architecture commerciale pendant l’entre-deux-guerres, et s’appuient en particulier sur les boutiques et les grands magasins éphémères de l’Exposition internationale de 1925.
En parallèle de son doctorat, elle enseigne l’histoire de l’architecture et l’histoire des arts à l’École du Louvre, à l’Université Paris Sciences et Lettres et à l’Université de Lille.
Arnaud SCHOONHEERE
Historien de l’Art, diplômé d’un Master 1 de Muséologie à l’École du Louvre (2016) et d’un Master 2 en Histoire de l’art au sein de l’Université Paris IV Paris-Sorbonne (2017), il est doctorant à l’École Pratique des Hautes Études, sous la direction de Jean-Michel Leniaud (depuis janvier 2018).
Après son premier mémoire sur les tombeaux remarquables du cimetière Montparnasse, puis le second sur les architectures postales de François Le Cœur (1872-1934), ses recherches portent sur la carrière de Jean Boussard (1844-1923), premier architecte des Postes et Télégraphes.
Depuis 2019, il est chargé d’inventaire à la cellule patrimoine des cimetières de la Ville de Paris.
Caroline SOPPELSA
Historienne de l’architecture, docteure en histoire de l’art (2016), elle est maître de conférences associée HCA à l’ENSA de Lyon.
Passée par l’INHA durant sa thèse, puis par l’unité CNRS du CLAMOR et le Centre allemand d’histoire de l’art, elle a poursuivi depuis 2016, et poursuit encore, notamment via des missions d’expertise pour l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice, ses recherches postdoctorales consacrées aux formes, acteurs et devenir patrimonial des architectures judiciaires et pénitentiaires (XVIIIe-XXIe siècles).