Compte rendu de la réunion du 2 juillet 2014
Introduction par Christine Mengin
Remercie les participants qui, par leur présence, ont répondu nombreux à l’appel d’une première réunion de réflexion sur la pertinence et les modalités de la réactivation de l’AFHA. Le but de la réunion de ce jour est de préparer l’Assemblée Générale de fondation qui devrait se tenir à l’automne.
Origine de cette réunion : l’INHA s’est interrogée sur le meilleur moyen de mettre en place une interface collaborative avec les professionnels de l’histoire de l’architecture, ce qui a rapidement fait émerger l’interrogation sur la pertinence de réactiver une association d’histoire de l’architecture.
Dans cette perspective, une liste de discussion a été mise en place pour organiser une consultation à laquelle ont été inscrits l’ensemble des membres de la liste de discussion de l’AFHA-Philibert ; des messages ont été adressés sur les listes LaRecherche et ont circulé parmi les chercheurs de l’Inventaire.
Comme il s’agit de discuter de l’opportunité de réactiver l’AFHA ou de fonder une nouvelle association, Christine Mengin passe la parole à Pierre Pinon pour présenter un rapide historique de l’association.
Pierre Pinon, sur l’historique de l’AFHA
L’association avait été fondée par un groupe de personnes sur le principe de l’organisation de banquets d’historiens de l’architecture. Structure qui avait d’abord pour objectif de faire se rencontrer les historiens de l’architecture, qu’ils soient professeurs des universités, architectes en chef des Monuments historiques ou professeurs des écoles d’architecture et qui ne se connaissaient pas forcément. Au bout de cinq ans, ce groupe s’est interrogé sur l’opportunité de créer une association. Celle-ci a en partie mal fonctionné car dès lors qu’il y a eu une association, des questions de pouvoir ont émergé et celles-ci ont en partie fait capoter l’association. L’association ayant rencontré des problèmes au sein de son conseil d’administration, ses promoteurs initiaux (Werner Szambien et Pierre Pinon) ont laissé les choses s’effilocher car ce qui devait être une instance de réunion était devenue une instance de division. Aucune décision formelle de dissolution n’est cependant intervenue. Seule la liste de diffusion philibert a continué de fonctionner.
Si l’association doit renaître, il conseille de faire en sorte que les raisons pour lesquelles l’association a disparu ne se renouvellent pas. Imaginer, par exemple, des présidences courtes, qui ne donnent pas l’impression qu’il y ait un pouvoir à prendre. Cependant, il se réjouit de la possibilité d’une recréation, notamment car les messages récents témoignent du désir de se réunir.
À la fin de l’histoire de l’association, celle-ci avait publié six bulletins périodiques – simples et photocopiés. Par ailleurs, il faut savoir que l’association dispose d’un actif de 3 500 € euros sur un de ses comptes. Françoise Hamon qui gérait ce compte à la Société Générale est disposée à se charger de transférer ces fonds vers le futur compte de la nouvelle association. Après le changement de trésorerie, il y eut ouverture d’un second compte à la Poste de Belleville par Guy Lambert. Une contribution de 1 000 € pour la publication d’un ouvrage d’Olga Medvedkova sur les bibliothèques d’architectes a été prise sur ce compte depuis la mise en sommeil de l’association.
Si une nouvelle association doit être créée, il sera toujours possible de récupérer les avoirs de l’ancienne association et de les domicilier sur un nouveau compte.
Fonctionnement de la liste Philibert, et possibilités d’évolution
Les administrateurs de cette liste sont actuellement Emmanuel Chateau, Dominique Massounie et Carmen Popescu. Dans son fonctionnement actuel, il ne s’agit pas vraiment d’une liste de discussion mais plutôt d’une simple liste de diffusion. En vue de l’organisation de cette réunion, une nouvelle liste a été créée. On peut envisager de maintenir cette nouvelle liste pour les discussions de l’association. Par ailleurs, il est envisageable de mieux structurer la diffusion des messages de la liste philibert et de s’en servir pour alimenter des agendas partagés.
Depuis la mise en sommeil de l’association francophone, plusieurs d’entre nous ont continué à se rencontrer à la SAH (Society of Architectural Historians), d’où a émergé la mise en place d’un réseau européen (European Architectural History Network, EAHN) qui a permis de contourner les divisions du milieu français.
Dans le cadre de sa présence à l’INHA pour animer la recherche dans la discipline, Christine Mengin a proposé un programme intitulé « Histoire de l’architecture : état des lieux », devant permettre de faire un bilan de la discipline et d’identifier des outils indispensables au champ, toutes périodes confondues, à commencer par un annuaire des historiens de l’architecture, dont la dernière publication remonte semble-t-il à 1998.
Journées d’étude doctorales en histoire de l’architecture sont organisées depuis quatre ans
Des journées d’études doctorales en histoire de l’architecture sont organisées depuis quatre ans à l’initiative d’Anne-Marie Châtelet et de Jean-Baptiste Minnaert, qui sont partis du constat que les doctorants sont souvent très isolés dans leurs UMR ou leurs équipes d’accueil et qu’il pourrait être intéressant de proposer des rencontres régulières pour échanger et discuter. Chaque année celles-ci portent sur un sujet particulier. Elles sont toujours organisées en deux temps : une journée à l’INHA (en juin) et une journée en province (automne). Il s’agissait au départ d’une initiative libre de toute institution, mais des aides ont depuis été sollicitées. L’INHA donne son appui à la publication des interventions.
Propositions issues de la consultation
Les discussions informelles ayant précédé l’organisation de cette consultation ont débouché sur les propositions suivantes :
– repérage des travaux (archiscopie est menacé car n’intègre pas d’articles de recherche) ;
– état des lieux de la discipline ;
– réflexions sur le bien fondé d’un colloque sur l’état de la discipline.
Les tensions et les frictions évoquées au début de cette réunion sont sans doute aujourd’hui en grande partie derrière nous, y compris celle qui a prévalu au moment de la mise en place du doctorat dans les écoles d’architecture. L’existence des deux doctorats, en architecture dans les écoles ou en histoire de l’art à université apparaît dans le contexte actuel comme une force. Il doit être possible de nous positionner comme une discipline novatrice et riche d’enseignements du point de vue du doctorat.
La discussion est ouverte
Qu’attendons nous d’une association française (ou francophone) de l’histoire de l’architecture?
Philippe Gresset insiste sur la nécessité d’établir une revue francophone face au monopole anglo-saxon et de disposer enfin de recensions. Hormis la Revue de l’art et le Bulletin monumental, très peu de lieux pour des recensions sérieuses en français. Archiscopie ne fait état que des livres reçus par le périodique. Il est nécessaire de disposer d’une revue à l’image des revues anglaises et américaines et qui comporte des recensions longues et critiques.
Basile Baudez souhaite un débat sur l’opportunité d’une association française ou francophone. N’aurions-nous pas intérêt à ouvrir nos débats à l’Amérique du Nord, la Suisse, etc. ? Par ailleurs, le cadre français constitue sans doute un périmètre géographique trop réduit. Ne risque-t-on pas d’avoir du mal à trouver un nombre assez important de papiers – et d’abonnés, comme le montrent les déboires de Livraisons d’histoire de l’architecture ?
Christophe Morin évoque à ce propos la mort de Polia, la revue d’histoire des jardins : il serait donc assez malin que d’ouvrir une telle revue à l’histoire des jardins. Une revue peut être ouverte à toutes les contributions tout en restant française.
Emmanuelle Gallo indique que le modèle d’une association francophone est celui qui a été retenu pour l’Association des historiens de la construction. En Italie, Antonion Brucculeri dit que c’est le modèle d’une revue disciplinaire qui a été retenu pour l’histoire urbaine, ce qui permet d’enjamber les divisions internationales. Si l’on devrait recréer une association, il faudrait envisager ses rapports avec l’EAHN.
Il est fondamental de réfléchir à la constitution d’un site web qui est important pour répercuter et diffuser l’information, y compris pour les recensions, par exemple sur le modèle d’Histara. Il serait également important de pouvoir disposer tous les deux ans d’un colloque international qui constitue un moment disciplinaire important et assurerait l’ouverture au monde non francophone.
Une doctorante suggère de prendre en compte la pluri- et la transdisciplinarité.
Emmanuel Chateau rappelle que l’échec de l’ancienne association était en grande partie dû à une mauvaise répartition des tâches. Il faut éviter cela et être vigilant à ce que l’organisation d’un colloque périodique ne devienne pas un lieu de conflits de pouvoir.
D’après Christine Mengin, deux options se dessinent ici, celui d’une association de service versus celui d’une association académique organisant des conférences et publiant une revue. À titre de comparaison, l’organisation d’un premier colloque à l’EAHN n’a pu intervenir qu’au bout de 5 années et sa première revue est sortie au bout de 8 ans; ces deux produits présentent une charge assez lourde et nécessitent des ressources importantes. Il y aurait tout intérêt à intégrer le réseau existant de l’EAHN. Au dernier colloque (Turin), il n’y avait qu’une dizaine de Français sur 280 participants : on peut sans doute mieux faire. Il faut entre autres mettre en avant les doctorants, les incitant à participer et, suivant le modèle américain, considérer ces colloques comme un espace pour les aider à se faire une place au sein de la communauté.
Concernant l’ouverture internationale, peut-être que le premier pas consisterait à s’assurer d’une meilleure représentation des travaux français dans ces conférences.
Christine Mengin souligne l’absence de termes de référence dont nous disposons les uns les autres pour dire notre capacité à innover, pour faire valoir la richesse de notre apport scientifique et en matière de formation dans nos instances professionnelles respectives. Dans la période de crise que traverse actuellement l’université, les historiens de l’art considèrent bien souvent que l’histoire de l’architecture n’est pas le cœur du métier. De même, dans les écoles, il est très difficile aujourd’hui de financer les travaux de jeunes chercheurs en histoire de l’architecture.
Jean-Baptiste Minnaert souligne qu’il est très important de prendre en compte la question des débouchés professionnels pour les doctorants. L’ACRI (Association des conservateurs régionaux de l’Inventaire) a été associée à la démarche de consultation en vue de l’éventuelle réactivation d’une association. Les services de l’Inventaire sont très demandeurs du succès d’une telle initiative. L’association doit servir de plate-forme pour la recherche et de diffusion de l’offre de postes liés à la recherche en histoire de l’architecture. Le lien entre l’avenir professionnel des étudiants en histoire de l’art et l’histoire de l’architecture n’est pas suffisamment bien perçu à l’université.
Christine Mengin : un séminaire récent au Zentralinstitut für Kunstgeschichte (Munich) avait pour thème l’avenir de la discipline. La tonalité était optimiste en particulier en raison de la demande touristique dans les lieux visités, mais aussi de médiation pédagogique liée aux enjeux d’identité locale.
On remarque une absence de conscience d’elle-même de notre discipline, dont les forces sont dispersées à travers les écoles, les universités, les institutions patrimoniales. L’histoire de l’architecture est sous- utilisée dans la construction européenne, une des raisons d’ailleurs de la création de l’EAHN.
Parmi les outils qui pourraient être produits afin de pallier ce manque :
Annuaire. L’absence de recensement bibliographique paraît très dommageable car nous n’apparaissons même pas comme champ disciplinaire. Il n’y a pas de visibilité sur ce qui est publié, pas de visibilité sur les travaux de recherche donnés dans les universités voisines (parfois en engageant notre responsabilité dans l’attribution des sujets aux étudiants). Ici, il y aurait une forte valeur ajoutée dans un positionnement associatif car actuellement les institutions et organisations professionnelles n’ont pas une portée suffisamment générale et ne communiquent qu’assez peu entre elles.
Organisation d’un moment de réflexion sur la discipline qui permettrait peut-être aujourd’hui de dire où nous nous situons par rapport au combat patrimonial, dans le domaine de la critique, sur les rapports à la géographie — discipline en plein essor —, à l’évolution de l’histoire comme discipline, à l’archéologie, à l’histoire de l’art.
Si un annuaire pourrait être utile, il est d’abord important de disposer de visibilité et pour cela le colloque est une priorité. Carmen Popescu insiste aussi sur la qualité fédératrice d’une telle manifestation. Christine Mengin ajoute que la pratique de la convivialité doit être mise en avant, entre autres par des voyages et des visites. L’idée serait d’avoir un lieu où se discute l’analyse de l’environnement bâti mais avec une couverture chronologique très large et qui associe les archéologues.
L’organisation d’un colloque peut aussi se faire en collaboration avec d’autres. Les historiens de l’architecture sont très peu nombreux dans les congrès d’histoire de la construction. De même, ils s’associent trop peu aux services de l’Inventaire. Un colloque pour faire le point pourrait très bien servir à redémarrer les choses comme a pu le faire le colloque d’histoire de la construction. Une manière de donner de la visibilité et de rassembler les titulaires et doctorants en postes.
En conclusion : l’idée d’une rencontre semble pouvoir faire consensus d’abord pour mieux se connaître et ensuite pour faire le point sur la discipline. L’organisation peut être relativement souple, très accessible et ne nécessitant pas forcément une publication des actes. Une telle rencontre pourrait être planifiée pour 2016.
J.-B. Minnaert soulève la question de l’énergie et du temps disponible. À propos de la Conférence internationale de 2005 « Changing Boundaries » organisée conjointement par l’INHA et la SAH, il est significatif que les actes n’aient pas trouvé d’autre publication qu’une mise en ligne. De ce point de vue, la conférence n’a sans doute pas permis d’assurer le rayonnement de l’histoire de l’architecture française.
Un colloque sur la question disciplinaire pourrait être nécessaire, ne serait-ce parce que nous n’avons pas tous la même notion de la discipline. Les disciplines qui concourent à une meilleure connaissance de l’histoire de l’architecture sont multiples. Risque corporatiste si on part d’une notion fermée de la discipline. Ouvrir à d’autres disciplines comme l’histoire sociale par exemple. (Richard Klein)
Colloque versus plateforme numérique : sans doute pas d’autre manière de souder la communauté et se faire rencontrer les gens que d’organiser un congrès. Une plateforme numérique ne permet pas aux gens de se rencontrer. Congrès qui peut même à certains égards faire office de congrès fondateur dans lequel pourrait définir le projet associatif lui-même. Penser également à intégrer les musées, etc.
Sur l’importance de la convivialité, se souvenir aussi de l’importance que les banquets ont pu avoir pour permettre aux gens de se rencontrer et même de se parler (entre institutions, mais aussi entre générations). Le cadre informel est très important. Rétablir ce genre de rencontres peut se faire rapidement. L’organisation d’après-midi de rencontres régulières serait peut-être plus légère que celle de grandes rencontres. Cependant, de telles réunions sont peut-être plus difficiles d’accès pour les collègues de province, qui ont plus de facilité à s’organiser pour participer à un événement d’une certaine ampleur.
Comme on parle d’architecture, penser à des lieux agréables pour se rencontrer (Dominique Massounie). Plusieurs participants sont favorables à une décentralisation des rencontres dans d’autres villes que Paris, sur le modèle des colloques SAH. Il est aussi important d’avoir un thème qui regroupe intéresse toutes les diverses branches de la discipline. (Carmen Popescu)
La discipline gagnerait sans doute à établir un lien avec les architectes au-delà de la seule question patrimoniale.
Pierre Pinon : le thème de l’urbain est fortement à la mode aujourd’hui et pris en compte par les historiens et les géographes. Dans une certaine mesure les historiens de l’art sont en train de le perdre.
L’ouvrage de notre collègue Andrew Leach, What is architectural history?, contient peu d’éléments sur l’historiographie française. Ce livre et la question qu’il pose peuvent constituer un bon point de départ pour un colloque.
Avec l’organisation d’un colloque, l’idée serait d’explorer de nouvelles voies historiographiques. Ce fut déjà l’idée en 2005. Mais aurait-on envie de participer à un colloque consacré à l’historiographie de la discipline ? Cela ne risque-t-il pas se fermer aux gens qui ont d’autres approches ? (Basile Baudez)
Dominique Hervier est membre du Comité de rédaction de la revue Histoire urbaine : si l’histoire de l’art y est faiblement représentée, c’est parce que très peu d’historiens de l’art répondent aux appels à participation, pourtant régulièrement publiés. Or, la secrétaire générale du comité de rédaction, Florence Bourillon, est extrêmement ouverte à l’histoire de l’architecture. Il est donc important que le projet de la future association aboutisse, et que se tissent des liens avec la Société d’histoire urbaine entre autres.
Il faut dans tous les cas penser l’inscription de l’association dans le contexte des sociétés savantes déjà existantes. S’intégrer dans un réseau existant de manière pertinente. Dans une certaine mesure, il est possible de penser l’association comme une sorte de tête de réseau. Peut-être faut-il envisager l’idée d’une fédération ? Et proposer aux membres des appels de cotisation communs ?
Pascal Liévaux invite à ne pas oublier de considérer l’intégration de chercheurs qui travaillent sur le bâti, comme les laboratoires de restauration des monuments historiques, etc.
Il faut être attentifs au fait que la plupart des personnes présentes ou ayant répondu présent sont pour l’essentiel des personnes qui travaillent sur l’histoire de l’architecture moderne et contemporaine. Peu de médiévistes, peu d’antiquisants s’intéressent à une AFHA car ils disposent déjà leurs revues, leurs réseaux, leurs associations et leurs propres congrès. Il faut remarquer que l’Association des historiens de la construction suscite beaucoup de contributions de médiévistes dans ses congrès. Veiller à bien associer des antiquisants. (Gilles Sauron est très favorable au projet de réactiver l’association mais guère disponible). Eliane Vergnolle a dit tout le bien qu’elle pensait de cette initiative. Le Bulletin monumental accueille volontiers des articles portant sur d’autres périodes, et un vif intérêt pour des activités qui décloisonnent.
Faut-il pour autant penser une association englobante ? En tout cas, il est important d’essayer d’avoir des personnes qui travaillent sur ces diverses périodes chronologiques. Si l’initiative n’apparaîtra pas comme très attractive pour les collègues médiévistes ou antiquisants, au moins les solliciter. La division en périodes historiques est essentiellement universitaire et présente certainement moins de sens pour des personnes qui viennent du monde du patrimoine.
L’idée d’une manifestation fortement fédératrice pourrait avoir une valeur très positive. Aussi, d’ici la prochaine réunion, multiplier les contacts, et les discussions en ce sens pour fédérer nos efforts. (Anne-Marie Châtelet)
L’histoire de la construction s’est constituée en tant que champ disciplinaire ces dernières années comme une forme de proposition critique vis-à-vis de ce qu’est l’histoire de l’architecture. La question de l’histoire urbaine est en partie différente mais couvre partiellement le champ de l’histoire de l’architecture. Si on veut penser une association, il faut le faire en considérant ces nouvelles propositions qui d’un côté peuvent être plus restrictives, mais sont en même temps plus englobantes en termes de méthodes et d’approches. (Jean-Philippe Garric)
Comment procéder : colloque d’abord ou re-fondation avant ? Il paraît judicieux de commencer par organiser une première réunion qui constituerait une première assemblée générale. Plusieurs membres présents expriment leur désir de faire un banquet autour de cette première réunion : acte fondateur convivial. La date est fixée au samedi 4 octobre 2014, sous la forme d’un déjeuner au restaurant puis d’une réunion à l’INHA.
Nombreux sont les collègues qui ont exprimé leur frustration de ne pas pouvoir participer à la réunion de juin. Il Important de se donner le temps de préparer la réunion de la rentrée qui prendra la forme d’une première assemblée générale. Aucune décision ne sera prise avant cette prochaine réunion, tout au plus nous pourrions lancer une consultation sur le nom de l’association : reprendre l’ancien nom ou choisir un nouveau nom ?
L’existence d’un compte en banque ne nous lie pas car l’argent des comptes de l’AFHA pourra être transféré vers une nouvelle association. On peut changer de nom, changer les statuts, ou créer une nouvelle association. Cela constituera un point à l’ordre du jour de l’assemblée générale.
En préparation à l’assemblée générale, nous organiserons une consultation par voie numérique qui portera sur : le nom, les statuts, le cadre géographique (régions, pays), les missions de l’association, les rapports avec les autres associations.
Une telle discussion préparatoire peut être envisagée en ligne au moyen d’un document collaboratif permettant l’édition. Elle doit servir à nourrir les discussions de l’assemblée générale d’octobre 2014. Plusieurs des messages déjà échangés sur la liste ont été très intéressants en termes d’expression des attentes, et ont déjà donné des pistes pour formuler les questions.
À l’issue de cette première assemblée générale, des groupes de travail pourront être désignés pour conduire l’éventuel travail de remaniement ou d’écriture des statuts, de configuration de l’annuaire, de préparation du colloque de réflexion sur la discipline, etc.
Qu’est-ce que la direction du patrimoine pourrait apporter en termes de réseau ? Réseau des personnes qui travaillent pour les ACMH, professionnels du patrimoine qui travaillent sur l’architecture via le réseau culture, même si l’association ne doit pas apparaître comme une initiative du ministère de la culture, celui-ci peut très bien venir en appui.
La difficulté des collègues en région pour se rendre à des réunions parisiennes devra être prise en compte. Une réunion annuelle est plus facile à gérer que des réunions ponctuelles et légères, ou en soirée. Cela n’empêche pas de faire des réunions administratives plus fréquentes sous la forme de téléconférences. Ne pas s’interdire d’ouvrir aussi ces réunions à tous les membres qui le souhaiteraient de sorte que l’on puisse facilement associer tous les membres désireux au fonctionnement de l’association.
Le réseau EAHN a beaucoup fonctionné par échanges électroniques, mais le fait de pouvoir se retrouver régulièrement a été très important dans l’établissement de la confiance nécessaire pour travailler à distance.
Question aux doctorants sur leurs attentes : recenser des formations, relancer un site internet permettant l’échange, recensement des bourses, liste des travaux en cours dans toutes les institutions confondues (fichier central des thèses pas fiables, mais ne sait pas non plus les travaux conduits dans les départements, etc.) Aux USA et Canada, la liste est obtenue en interrogeant directement les universités. Si le travail n’est pas conduit par l’INHA, il faut peut-être susciter le signalement par les doctorants eux-mêmes.
Visibilité des positionnements historiographiques, l’intérêt d’une association francophone serait précisément de pouvoir disposer de relais scientifiques de personnes qui elles connaissent l’actualité.
Conclusion de fin de réunion par Christine Mengin
- Invitation à ceux qui sont intéressés à contribuer sur diverses questions.
- Organiser consultation sur le nom.
- Organiser l’assemblée générale le samedi 4 octobre 2014, réservation de l’auditorium de l’INHA.
- Organiser un banquet le même jour (le midi pour faciliter la venue de personnes de province + inciter au couch surfing !)
- Cette AG doit être ouverte le plus largement possible. On invitera largement les institutions à y participer, etc. Ne pas hésiter à diffuser l’adresse de la liste, à faire connaître l’initiative et en parler : chacun doit inviter ses connaissances à s’y inscrire.
L’adresse des minutes de la réunion a été diffusée sur la liste. Chacun peut les consulter et y apporter des corrections éventuelles.